Carlo Bronne, le choniqueur judiciaire

Carlo Bronne, le choniqueur judiciaire

carlo bronne

Carlo Bronne est natif de Liège. C’est un magistrat et écrivain belge. Il poursuit ses études tout d’abord à Liège, puis à l’Athénée d’Ixelles et les termine à Paris.

Il a obtenu son doctorat de l’Université de Liège en 1925 en se spécialisant en droit. Il s’est alors installé comme avocat au barreau de Paris et a participé à de nombreuses publications comme chroniqueur judiciaire.

Le poète et le chroniqueur judiciaire

Il a entamé l’écriture de ses premiers récits dans la presse et particulièrement dans la presse judiciaire. C’était une mise-en-bouche et rapidement il a alors abordé la poésie en élaborant en 1929 son premier recueil poétique, intitulé Les fruits de cendre. Son second titre, Collines que j’aimais est apparu une année après. Ces deux recueils parlent de sa propre lutte contre sa longue convalescence (il était malade), de son espoir de vie, et de son amour de la nature. Il a ainsi publié un premier exemple de série de chroniques sous forme d’un essai judiciaire, dont le titre « L’Audience est ouverte ».

L’inspiration de Carlo Bronne

Carlo Bronne a été impressionné de Georges Simenon. Historien, il a beaucoup écrit sur l’histoire de la Belgique, un thème littéraire qui occupait toujours ses pensées. Lors de ses écrits, il a adopté un style de juge bienveillant en décrivant ses divers héros.

Une carrière d’écrivain et de juge

Nommé juge suppléant au tribunal de première instance de Liège, il brilla rapidement dans la magistrature dès décembre 1930. D’un métier de juge, passant par le président de conseil de guerre de Namur puis conseiller à la cour d’appel de liège, Carlo Bronne a été nommé président de la cour d’appel de Liège. Ses œuvres littéraires sont centrées sur l’histoire et sur la chronique, avec quelques détours par la fiction. Membre de plusieurs académies, sa carrière a été couronnée par le prix quinquennal de littérature en 1975.

Cet écrivain, finalement anobli avec le titre de baron en 1976, est un membre aussi bien de l’Institut de France que de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. Il se raconte dans deux volumes de souvenirs, Compère, qu’as-tu vu ? en 1975, Le Temps des vendanges l’année suivante. Il devient président du conseil scientifique de la Bibliothèque royale de Belgique. Il meurt en 1987, dans sa maison de Valence en Ardenne.

Bibliographie

Esquisses

— Esquisses au crayon tendre, Bruxelles, éditions Charles Dessart, 1942.

— Esquisses au crayon tendre, suivi de la Porte d’exil, Bruxelles, Biblis, 1954 ;

Essais

— Les abeilles du manteau, Bruxelles, La Renaissance du livre, 1939 ;

— Joseph Lebeau, Bruxelles, La Renaissance du livre, 1944 ;

— L’amalgame ou la Belgique de 1814 à 1830, Bruxelles, Paul Legrain (prix quinquennal de l’essai 1950), 1948 ;

— La galerie des ancêtres, Bruxelles, La Renaissance du livre, 1950 ;

— La comtesse Le Hon, Bruxelles, La Renaissabce du Livre, 1951 ;

— La tapisserie royale, Bruxelles, Durendal, 1952 ;

— Hôtel de l’Aigle Noire, Bruxelles, éditions du Mont des Arts, 1954 ;

— Des Andes au Kremlin, Bruxelles, Goemaere, 1956 ;

— Hommes de cœur et femmes de tête, Bruxelles, Goemaere, 1958 ;

— Le promenoir des amis, Bruxelles, André De Rache, 1967 ;

— Financiers et comédiens au XVIIIe siècle, Bruxelles, Goemaere, 1969 ;

— Bleu d’Ardenne, Bruxelles, André De Rache, 1969 ;

— La Marquise Arconati dernière châtelaine de Gaasbeek, Bruxelles, Les cahiers historiques, 1970 ;

— Les roses de cire, Bruxelles, André De Rache éditeur, 1972 ;

— Un Américain en Ardenne, Bruxelles, André De Rache, 1974 ;

— Compère qu’as-tu vu ? Mémoires, Bruxelles, Louis Musin éditeur, 1975 ;

— Le temps des vendanges, Mémoires, Bruxelles, Louis Musin éditeur, 1976.

— Léopold Ier et son temps, Bruxelles, 1980. — Albert Ier le roi sans terre, Bruxelles, Paul Legrain, 1983 ;

— Jules Van Praet, conseiller et confident de Léopold Ier, Bruxelles, la belgothèque/Paul Legrain, 1983.

— Belles étrangères en Belgique, Bruxelles, Didier Hatier, 1986.

La vidéo de Carlo Bronne

Zorro, Adieu Señor Magistrat.

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Jacobus Wallius, le poète

Jacobus Wallius, le poète

Jacobus Wallius poète

Jacobus Wallius, le poète jésuite

En Belgique, lors de la Renaissance, la poésie, pour autant qu’elle fut écrite en français, était tout entière auréolée de gloire. La poésie belge se devait alors d’être de la poésie francophone, bien que ses artisans les plus importants soient des Flamands même chez les jésuites dont faisait partie Jacobus Wallius.

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