Paul Emond trouve très tôt son bonheur au travers des romans de Jules Verne.

C’est un romancier et un auteur dramatique dont la majorité des créations ont été publiées par les éditions Lansman. Son premier roman, « La danse du fumiste », a été publié en 1979.

Le romancier philosophe

Paul Emond est né en 1944 à Bruxelles. Il est un docteur en philosophie et lettres. Cet essayiste belge est dévoré par les grands auteurs.

Ses études de lettres lui ont permis de concrétiser sa passion en d’obtenir un diplôme en philologie romane. Devenu assistant au sein de l’université catholique de Louvain, il a continué ses études doctorales avec pour thème l’œuvre du romancier Jean Cayrol. Il partit alors en Tchécoslovaquie où il s’est alors passionné par les activités culturelles et théâtrales durant ses 4 ans où il y séjourna.

Le philosophe, l’homme de théâtre, et l’amour

Plusieurs autres œuvres ont pris son attention telles que les textes de Vancura, de Hrabal ou bien encore de Karel Capek. Mais À Prague, il se marie avec Maja Polackova qui l’incite à alors à produire, enfin une véritable œuvre d’artiste plasticien.

En fait, écrivain dans l’âme, Paul Emond était déjà devenu en 1980 attaché scientifique aux Archives et musée de la Littérature. Il était alors chargé des archives des pièces théâtrales. Très vite, il s’est donc également tourné vers le théâtre. Sa première pièce, « Les Pupilles du tigre », fut jouée en 1986, puis ce fut le tour de « Convives » en 1989. Une vingtaine d’autres pièces suivent. À l’Institut des arts de diffusion (IAD), il a ensuite occupé la fonction d’enseignant à temps partiel comme professeur à l’école des arts visuels de la cambre. Paul Emond a reçu le prix Herman Closso.

Bibliographie

Romans

— La danse du fumiste (Prix de la CF de Belgique), 1979 ;

— Plein la vue, Éditions Jacques Antoine, 1981 ;

— Paysage avec homme nu dans la neige, 1982 ;

— Tête à tête, 1989 ;

— La visite du plénipotentiaire culturel à la basilique des collines, 2005.

Autres fictions narratives

— « Profils presque perdus », dans Maja Polakova, L’homme des villes, 1998 ;

— « Abraham et la femme adultère », dans Jacques De Decker et Paul Emond, Histoires de tableaux, 2005 ;

— L’homme aux lunettes blanches et autres récits, 2011 ;

— Les vingt-quatre victoires d’étape du peintre Belgritte, 2013.

Théâtre

— Les pupilles du tigre, 1986 ;

— Convives (Prix triennal du théâtre 1993), 1990 ;

— Inaccessibles amours, 1992 ;

— Moi, Jean-Joseph Charlier, dit Jambe de bois, héros de la révolution belge, 1994 ;

— Malaga, 1995 ;

— Caprices d’images, 1996 ;

— À l’ombre du vent, 1998 ;

— Le Royal, 1998 ;

— Grincements et autres bruits, 1999 ;

— Quatuor, 1999 ;

— Seul à Waterloo, seul à Sainte-Hélène, 2000 ;

— Contes de l’errance 1 (avec Gilles Boulan et Jean-Daniel Magnin), 2002 ;

— Survie dans Cinq petites comédies pour une Comédie, 2003 ;

— Contes de l’errance 2 (avec Gilles Boulan et Jean-Daniel Magnin), 2004 ;

— Les iles flottantes, 2005 ;

— Le sourire du diable, 2007 ;

— Histoire de l’homme, tome 1, 2007 ;

— Il y a des anges qui dansent sur le lac, 2009 ;

— Mon chat s’appelle Odilon, 2009 ;

— La danse du fumiste (adaptation du roman du même nom), 2011.

Traductions et adaptations théâtrales

— Le Roi Lear de Shakespeare, 1994 ;

— Le Marchand de Venise de Shakespeare, 1995 ;

— Les Bacchantes d’Euripide, 1997 ;

— La Grande Magie d’Eduardo de Filippo, 2003 ;

— Tristan et Yseut, 2007 ;

— Nous sommes tous des K (libre adaptation du Château de Kafka), 2013.

Essais

— La Mort dans le miroir, 1973 ;

— Le théâtre et le froid, 1988 ;

— Lettre à l’acteur au pied de nez, 1994 ;

— Une forme du bonheur, 1998.

Traductions romanesques

— Une saison à Paris de Dominik Tatarka, traduit du slovaque avec Maja Polackova, 1993 ;

— Le Producteur de bonheur de Vladimir Minac, traduit du slovaque avec Maja Polackova, 1995.

La vidéo de Paul Emond

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