Jacobus Wallius poète

Jacobus Wallius, le poète jésuite

En Belgique, lors de la Renaissance, la poésie, pour autant qu’elle fut écrite en français, était tout entière auréolée de gloire. La poésie belge se devait alors d’être de la poésie francophone, bien que ses artisans les plus importants soient des Flamands même chez les jésuites dont faisait partie Jacobus Wallius.

La naissance du poète Jacobus Wallius

Né à Courtrai le 14 septembre 1599 et mort à Anvers le 9 mars 1690, Jacobus Wallius, ou en langue vulgaire Jacques van de Walle, est un poète belge de langue latine.
Le 19 octobre 1617, attiré à la fois par les Muses et par la spiritualité, il franchit les portes chez les Jésuites. C’était une époque où régnait une pépinière de littérateurs et de poètes latins. Le premier poème latin publié par Wallius parut dans l’édition des poèmes du jésuite polonais Mattias Casimir Sarbirwski en 1632. En 1645 parut son ouvrage intitulé Oliva Pacis, une série de six élégies sur le thème de la paix. En 1656, ses travaux poétiques sous forme de recueil de neuf livres de poèmes latins parurent. Ce recueil allait aussitôt remporter un succès considérable.

Poésie, poésie, poésie

En 1656, à Anvers, jacobus Wallius publia la première édition de ses œuvres complètes : Poematum libri IX, qui a été appréciée en Europe dans la République des Lettres. Ces productions sont tellement lues par le public francophone qu’elles furent republiées à plusieurs reprises, la dernière fois à Nuremberg, en 1765. Au cours de sa longue carrière, Wallius participa à créer de nouveaux talents littéraires qui firent de lui l’un des poètes néolatins belges les plus marquants. Il put ainsi se consacrer librement à l’édification d’une œuvre poétique pleine de sensibilité.

Bibliographie

— Oliva Pacis (1645) ;
— Poematum libri IXb (1656).

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